Educational method or tool
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Max
Max
Subtitle / abstract
Lad analys of pratice
Domain of activity
- Analysis of practice
Objective of the tool/method
Le [[https://blog.maxime-guinard.fr/ blog de Maxime GUINARD]] du moment, il faut absolument le regarder mais aussi nos [[https://maps.gmod.maxime-guinard.fr/ Cartes en 3D]] qui sont en ce moment pas mal au devant de la scène.
Description of the tool
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Town
paris
Website
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Author of the index card
max
Author structure
maxime
Author email
dev@maxime-guinard.fr
Mise en réseau d'agriculteurs
Mise en réseau d'agriculteurs
Domain of activity
- Analysis of practice
- Animation of group
Objective of the tool/method
L’expérience est à la base de la construction des savoirs agroécologiques.
Faire le lien avec cette dimension concrète est donc un élément clef du
processus de formation, l’idée étant de donner à voir des expériences
plutôt que des recettes, des parcours singuliers dans un contexte
spécifique plutôt que des modèles à transférer.
Par ailleurs, les agriculteurs sont souvent demandeurs d’échanges entre pairs pour évoluer dans leurs pratiques, enrichir leurs savoirs, voire même définir en commun des expérimentations.
La création de groupes locaux d’échange, à l’échelle d’un terroir, peut
donc répondre à ces différents besoins. Cela pose néanmoins la question de l’animation de ces groupes d’échange, de la place des organismes de formation, et les liens possibles avec d’autres structures impliquées dans ces dynamiques locales.
Cette fiche n’a pas vocation à donner des réponses à ces interrogations
qui sont à aborder à l’échelle locale ; elle vise néanmoins à éclairer sur
l’intérêt d’une telle dynamique et sur les liens possibles à la formation.
____
Description of the tool
__Des groupes locaux d’échange, pour quoi ?__
Souvent les agriculteurs travaillent de manière plutôt isolée sans
beaucoup de liens avec leurs pairs, hormis dans certains cas (coopérative de producteurs, d’utilisateurs de matériel agricole, etc.). Sur le terrain, ce besoin d’échange « à l’échelle locale » est souvent exprimé, comme cela a été vérifié dans le cadre de la démarche de recueil / valorisation des savoirs agroécologiques accompagnée par Geyser dans les Parcs naturels régionaux de Provence. Ce qui semble manquer aux agriculteurs, dans certains territoires, c’est justement un espace d’échange pour confronter leurs expériences et pour travailler plus collectivement à l’amélioration de leurs pratiques, en dehors des enjeux organisationnels.
La mise en place et l’animation de groupes d’échange à l’échelle de
petites régions agricoles peuvent répondre à ce besoin. Selon le niveau
d’engagement et d’intérêt des agriculteurs, le groupe d’échange peut être soit / ou à la fois, un espace :
- de partage des besoins, ce qui donne des pistes pour orienter les travaux de collecte de savoirs et les modalités de leur valorisation,
- de mutualisation et de confrontation des savoirs, ce qui permet ce faisant une analyse collective (sur le principe d’un croisement de regards, sans chercher à valider / invalider),
- de démonstration, dans le sens d’ouverture de sa ferme pour partager ses pratiques,
- d’expérimentation collective (pour tester la pertinence de certains savoirs).
Ainsi, en Camargue ou dans le Queyras, ces groupes d’échange ont permis d’enrichir et de mutualiser des savoirs et d’élaborer des propositions de mesures dans le cadre des dispositifs agri-environnementaux. Dans le Lubéron, ils ont abouti à la mise en œuvre de protocoles d’expérimentation sur les céréales anciennes associant agriculteurs et organismes techniques.
De tels groupes d’échange peuvent par ailleurs jouer un rôle d’interface très utile entre la formation et la profession agricole et nourrir la formation d’expériences concrètes. Les formateurs peuvent s’appuyer sur un réseau d’agriculteurs prêts à partager leur vécu et leur expérience. Mais pour que de telles collaborations
puissent se construire dans la durée, les objectifs, mais aussi le rôle des
différents acteurs sont à clarifier au plus tôt.
Est à prendre en compte, en particulier, le niveau d’implication des différents des acteurs :
- L’établissement de formation peut participer :
o en tant que simple acteur du territoire : ce qui permet notamment
une meilleure intégration des problématiques, des pratiques et des
savoirs locaux dans les cursus de formation ;
o en tant qu’animateur : ce qui le positionne aussi dans un rôle pro-
actif d’animation du territoire.
- Les étudiants peuvent s’impliquer dans une démarche de collecte / de
valorisation des savoirs locaux.
- Les agriculteurs peuvent s’investir dans la formation ponctuellement ou plus régulièrement.
Les modalités du partenariat sont à caler sur un principe gagnant / gagnant, en veillant à l’intérêt de chacun à s’impliquer dans le groupe d’échange :
- Les formateurs peuvent mobiliser le réseau d’agriculteurs pour répondre aux besoins de la formation (visite de ferme, travaux collectifs, stage,...) et s’appuyer ainsi sur des expériences concrètes.
- Les agriculteurs impliqués dans la formation sont en droit d’attendre une contrepartie (échanges / conseils sur la conduite d’une production, appui pour la réalisation de certains travaux, rétribution,...).
__La conduite des groupes locaux d’échange__
Les échanges sont à structurer à l’échelle d’une petite région / par filière
de production / sur une thématique spécifique, après quelques entretiens préalables qui permettent de préciser les besoins.
Quelques recommandations pour l’animation d’un groupe d’échange
- La parole est d’abord donnée aux agriculteurs qui sont prêts à partager un savoir agroécologique.
- La participation de conseillers agricoles, de chercheurs ou de citoyens
motivés peut permettre le croisement de regards.
- La conduite d’un groupe local d’échange se fait sur le même principe qu’un entretien visant la collecte de savoirs : identification des hypothèses / sujets à approfondir. On peut aussi commencer par présenter succinctement les éléments dont on dispose déjà pour inviter l’assemblée à compléter.
- Ne pas perdre de vue qu’il s’agit aussi de répondre à des besoins locaux : les identifier avec le groupe préalablement et se mettre d’accord sur les modalités qui permettront d’y apporter des réponses (échanges en salle, visites sur le terrain, expérimentation de certaines pratiques).
Un groupe d’échange peut se réunir ponctuellement. Il est cependant
important de maintenir un lien régulier avec les membres du réseau pour maintenir leur mobilisation dans la démarche. L’idéal est de prévoir un rythme de rencontre / réunion régulier, en lien avec les objectifs fixés, le calendrier des travaux agricoles et la disponibilité des agriculteurs.
Contact
Jean-Luc Camapgne
Contact email
jean-luc.campagne@geyser.asso.fr
Address
43700 CHASPINHAC
Town
CHASPINHAC
Website
http://www.geyser.asso.fr/
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Association Geyser
Author email
jean-luc.campagne@geyser.asso.fr
Le jeu de la pêche
Le jeu de la pêche
Domain of activity
- Animation of group
- Training
Objective of the tool/method
__Origine__
le jeu de la pêche a été créé par Hervé Gigaroff, alors au lycée agricole de Bourcefranc. L'adaptation dont nous vous faisons part a été imaginée par François Pingaud de l'Institut de l'agriculture méditerranéenne, de Montpellier.
__Public __
Ce jeu peut être utilisé avec un public à partir de 15 ans.
__Principes et objectifs généraux__
Le jeu de la pêche doit permettre de se sensibiliser à la gestion d'un bien lorsqu'il est considéré comme un bien collectif alors qu'en tant que ressource rare, il devrait être géré comme un patrimoine commun.
__Objectifs opérationnels__
Le jeu de la pêche vise quatre objectifs opérationnels :
- analyser différentes logiques économiques d'acteurs (exploitation de la ressource, gestion durable de la ressource, etc.)
- prendre conscience de l'importance de la concertation dans la gestion des ressources naturelles
- prendre conscience de l’influence des enjeux de chaque acteur dans le processus de concertation
- se familiariser avec l'argumentation dans un processus de concertation
Description of the tool
__Conditions de réalisation__
Remarque : ce jeu ne nécessite aucune connaissance préalable du monde de la pêche
__Nombre de participants__
Il est préférable de ne pas dépasser 6 pêcheries, mais chaque pêcherie peut être gérée par un joueur ou un groupe de joueurs (3-4 personnes).
__Durée__
1h30 à 2h de jeu puis 1 à 2h d'analyse de la situation
__Organisation et matériel__
Le jeu se déroule dans une grande salle organisée comme indiqué dans le schéma ci-dessous (cf fichier à télécharger).
__Consignes de départ et règles du jeu__
L’animateur est le syndicat des pêcheurs. Il travaille pour le bien des pêcheries. Il donne des information sur l’état de la ressource en poissons, fournit des prévisions météorologique et d'évolution de la population de poisson. Il rédige sur le document de liaison les prises en mer réalisées.
Chaque participant ou groupe de participants a pour objectif de maintenir son entreprise en vie. Au début du jeu, chaque pêcherie possède 800 points et 3 bateaux.
Chaque saison de pêche est l'occasion d’envoyer ses bateaux en mer ou de les laisser au port. Elle est aussi l'occasion pour la pêcherie de mener des transaction pour réguler le nombre de bateaux en sa possession. Ceci peut se faire de deux façons différentes :
- par le biais d'enchères montantes ou descendantes menées par l'animateur : les enchères se déroulent avant la saison de pêche et les bateaux achetés sont immédiatement opérationnels,
- par le biais de commandes : les commandes se font en début de saison et la pêcherie attendra la saison suivante pour pouvoir obtenir ses bateaux, ce qui représente le temps nécessaire à leur construction.
La commande d'un bateau entraîne la dépense immédiate de 100 points.
Les décisions d’envoyer des bateaux en mer ou de les laisser au port dépendent uniquement de la pêcherie. Par contre des tables de négociations peuvent être tenues et vue de définir des règles communes (quotas de pêche, nombre de bateaux envoyés en mer, …).
L'affrètement d'un bateau lors d'une saison de pêche ne mer coûte 80 points et l'immobilisation du bateau au port coûte 20 points.
__Déroulement du jeu__
La première saison de pêche est l'occasion pour les joueurs de s’imprégner des règles du jeu. Il est préférable de simplifier le déroulement de cette première saison en ne proposant aucune enchères.
Chaque joueur ou groupe de joueurs possède une fiche de résultats et une fiche présentant les chiffres clés. Il commence à remplir la fiche de résultats en inscrivant le solde des points (800 au départ) et le nombre de bateaux (3 au départ).
L’animateur demande à chaque pêcherie e de se donner un nom, puis de définir le nombre de bateaux qu'elle souhaite envoyer en mer, le nombre qu’elle souhaite laisser au port et la commande de bateaux qu’elle souhaite faire pour l'année suivante. Cette réflexion est menée au sein de chaque pêcherie et les décisions ne sont pas divulguées aux autres entreprises.
L'animateur récupère les fiches de liaison qui ont été remplies au préalable par les équipe.
Un membre de chaque équipe vient disposer ses bateaux sur la maquette dans les deux cases qui leur sont octroyées : la zone portuaire et la partie maritime. C'est le moment où l'ensemble des équipes visualisent les stratégies et choix des autres.
L’animateur inscrit les prises en mer sur les fiches de liaison. Le chiffre indiqué caractérise la quantité de poissons pêchés par bateau. Il est le même pour tous les bateaux. L’animateur fait semblant de rentrer les chiffres sur son ordinateur, mais c’est en fait lui qui définit le chiffre en fonction de la manière dont il veut faire évoluer le jeu. L’animateur a tout intérêt , en début de jeu à d’annoncer des taux de pêche intéressants sur le plan économique, ce qui stimule le désir de pêcher, l'achat de nouveaux bateaux …. Avec l'augmentation progressive de la flotte, il peut ensuite réduire progressivement la quantité de poissons capturés ou au contraire la stabiliser en justifiant de paramètres propices au développement du poisson, puis, l'année suivante de créer une chute brutale de prises le justifiant par exemple par un tsunami. Quoi qu'il en soit, il est important que les choix opérés par l'animateur semblent être le fruit d'un logiciel présent sur son ordinateur et qu'il n'en a pas la maîtrise.
Nous conseillons par exemple de commencer avec des prises en mer de 12 à 13/bateau, puis d'une année sur l'autre de les baisser ou les faire fluctuer (exemple : saison 1 : 13 ; saison 2 : 12 ; saison 3 : 10, saison 4 : 8 ; saison 5 : 8).
Chaque prise en mer rapporte 10 points. Les ventes d'une pêcherie en fin d'année se calcule donc de la façon suivante :
Ventes totales = prises en mer X nombre de bateaux en mer durant la saison X 10.
Le solde de fin d'année est donc calculé de la manière suivante :
Solde de fin d'année = solde de début d'année – dépenses aux enchères + recettes au enchères – coût d'affrètement – coût immobilisation + ventes totales - commande de bateaux
Une nouvelle saisons de pêche se prépare. Le sole de début d'année est identique au solde de fin de l'année précédente.
Des enchères peuvent être initiées. L’animateur peut proposer de nouveaux bateaux à la vente, et les pêcheries, si elles le souhaitent elles-mêmes, peuvent mettre en vente des bateaux.
Les enchères terminées, la pêche reprend et l'animateur inscrit les nouvelles prises en mer sur les fiches de liaison.
Progressivement , au fil des saisons de pêche, avec l'augmentation de la flotte, la ressource baisse, et la situation peut, à un moment donné, exiger de se concerter autour d'une table des négociations pour définir une éventuelle stratégie d'ensemble. L'animateur peut lui même inciter aux négociations si les participants n'en font pas la demande. Un représentant de chaque pêcherie participera alors à la négociation animée par l’animateur. La négociation peut aboutir ou non selon le positionnement des pêcheries.
Quelle que soit la décision prise, la saison de pêche redémarre. Selon la quantité de bateaux en mer, l'animateur peut juger que la ressource baisse encore, stagne ou augmente et peut proposer éventuellement une nouvelle table de négociation.
Le jeu s’arrête à l'issue de dix saisons de pêche mais l’animateur peut écourter le jeu si il considère avoir atteint ses propres objectifs.
Lorsque la partie est terminée, les pêcheries comptabilisent leurs points, la possession d'un bateau valant 80 points.
Remarque : le nombre de nouveaux bateaux mis en vente aux enchères durant le jeu par l'animateur joue un rôle déterminant pour faire évoluer la flotte ; en proposer beaucoup au départ, (5 ou 6 par exemple) permet de faire grossir rapidement le nombre total de bateaux et donc d’accélérer le processus de surexploitation de la ressource en poisson.
__Exploitation du jeu__
Ce jeu permet de comprendre la complexité de la gestion d'un bien commun, d'une ressource environnementale. Il permet de mettre en évidence les logiques d'entreprise, les difficultés à négocier lorsque la préservation d’un bien commun rentre en compétition avec la survie des entreprises.
Contact
Michel Vidal
Contact email
michel.vidal@supagro.fr
Address
9 rue Célestin Freinet 48400 FLORAC
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
michel.vidal@supagro.fr
A dialogue process on a controversial documentary (video)
A dialogue process on a controversial documentary (video)
Domain of activity
- Animation of group
- Educational sequence
- Training
Objective of the tool/method
In this sequence, from different points of view, we would like to focus on
the importance of the neutrality (or more exactly of multipartiality) posture of the trainer and, on the other hand, to question the learners in their listening posture.
In this case, the trainer acts as a mediator / moderator, and not as a
transmitter ; while the group is invited to progress collectively through a
dialogue, despite the discrepancies expressed.
To work on this sequence, it is therefore better to choose a case which
may provoke a debate. For example, one can propose a documentary that gives a very technicist reading of agro-ecology, or on the contrary a very idealistic vision.
The elements below are mainly based on Geyser's experience in territorial dialogue, whose specificity is to integrate the principles of mediation into the collective management of environmental issues or territorial
development.
Description of the tool
From the viewing or reading of a documentary, the trainer proposes to the
group to engage in a dialogue process from the point of view of each one.
This approach can be divided into three key stages :
__First step: building a common vision on a given topic__
The trainer proposes a tour of the different points of view. It is not a
question of trying to get everyone to agree, but to ensure that the points of view of each other are heard and understood.
For the trainer, it is necessary to be particularly attentive to what each
formulates what is important to him (and gradually goes beyond the stage of the positions). This implies on his part an active listening (rephrase, invite to deepen ...) without making a judgment on the point of view expressed; Attention, this does not mean that he does not have an opinion on the matter, but that he detaches himself from his personal point of view to allow the expression of all the others.
All the participants are also invited to adopt a posture of listening without interfering in the expression of the different points of view.
Before proceeding to the next step, care should be taken to note down and share (by writing on the board, for example) all the values and needs expressed.
//Examples of values and needs that can be expressed after viewing a
documentary with a "divisive" vision of agroecology- For me, in the agro-ecological approach what is important is to prioritize respect for the living in all its dimensions.
- For me, it is important that we leave a too idealistic approach and
that we integrate the economic realities.
- For me, it is important to be careful not to impose a vision of agro-
ecology that would be based on rigid ecological principles.//
This step also makes it possible to reveal the points of disagreement, on
which, as it stands, it will be difficult to move forward and the points still to be deepened, on which the group needs more elements to move forward.
//Example of disagreement point :
Compatibility of the agro-ecological approach with the use of GMOs
Example of point to deepen :
Can we talk about agro-ecology in the context of production systems
completely controlled in greenhouse ?//
__Second step : formulation of major shared issues__
On the basis of the values expressed in the previous stage, the group is
invited to agree on one or more shared issues; it is to formulating what
makes sense for the group, which is considered important in an agro-
ecological approach (what is at stake).
//Example of a shared stakes :
Better value the resources of a territory while respecting natural
balances.//
The trainer thus animates the exchanges, always on a principle of listening and mutual respect in order to favor the expression of all. Everyone is encouraged to take into account what they have heard and understood in the previous stage to foster convergence and the formulation of shared issues.
__Step three : formulate shared recommendations / proposals__
It is in this last step of the sequence to project itself in proposals that
respond to the stakes formulated in the previous step, taking into account the values expressed in the first step.
It is a way for the group to reinforce the awareness that if we do not agree on everything, we can nevertheless find points of agreement that allow us to advance collectively, from the moment when everyone Is in the opening compared to the point of view of the other.
In this stage, the trainer is always in his mediation / animation function,
with the aim of fostering the creativity of the group.
In order to foster the deepening of the proposals, this last step can be
carried out in thematic subgroups.
//Example of proposal
Collect local knowledge with former farmers, allowing a better
understanding of the past use of the territory and its evolution to
better take into account its potentialities.//
More information
__Outlook__
Such an approach, based on dialogue, is particularly suited to the
approach of agro-ecological knowledge which, by definition, depends on contexts, circumstances and experiences. More broadly, it questions the posture of each, trainer and learners, in approaching the realities of a terroir.
An approach favoring dialogue is particularly useful, particularly in the
analysis phase of the collected knowledge. What counts in the analysis
process is not to achieve their validation or to the contrary to the
invalidation of certain knowledge but to allow the crossing of the looks and to take into account the different contributions. This approach promotes the hybridization of knowledge.
This echoes the approach proposed for organizing and organizing a
structured exchange group at the level of a small terroir region around a farmer's group (see fiche on Farmers' links / demonstration network
/training).
Contact
Jean-Luc Camapgne
Contact email
jean-luc.campagne@geyser.asso.fr
Address
43700 CHASPINHAC
Town
CHASPINHAC
Website
http://www.geyser.asso.fr/
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Association Geyser
Author email
jean-luc.campagne@geyser.asso.fr
Network of farmers : support of demonstration
Network of farmers : support of demonstration
Domain of activity
- Analysis of practice
- Animation of group
Objective of the tool/method
Experience is at the basis of the construction of agro-ecological
knowledge. Making the link with this concrete dimension is therefore a key element of the training process ; the idea is to show experiences rather than recipes, singular life course in a specific context rather than
transferring models.
Moreover, farmers often ask for exchanges between peers to envolve in
their practices, enrich their knowledge, or even define joint
experimentations.
The creation of local exchange groups, at the level of a territory, can
therefore meet these different needs. However, this raises the question of facilitating these exchange groups, the place of training organizations, and the possible links with other structures involved in these local dynamics.
This fact sheet is not intended to give answers to these questions that
need to be addressed at the local level ; it nevertheless aims to shed light on the value of such a dynamic and on the possible links to training.
__Local exchange groups, for what ?__
Farmers often work in a rather isolated way without much connection with their peers, except in some cases (producer cooperative, agricultural equipment user, etc.). On the ground, this need for exchange "at the local level" is often expressed, as has been verified in the context of the process of collecting / valorizing agro-ecological knowledge accompanied by Geyser in the Regional Natural Parks of Provence. What seems to be lacking to farmers in certain territories is precisely a space of exchange to compare their experiences and work more collectively to improve their practices, apart from the organizational stakes.
The establishment and facilitation of exchange groups at the level of small agricultural regions can meet this need. Depending on the level of
commitment and interest of farmers, the exchange group can be either / or both a space for :
- sharing of needs, which gives guidance to guide the work of collecting
knowledge and the modalities of its valorisation,
- pooling and confronting knowledge, which allows a collective analysis
(on the principle of a crossing of looks, without seeking to validate /
invalidate),
- demonstrating, in the sense of opening his farm to share his
practices,
- defining collective experimentation (to test the relevance of certain
knowledge).Thus, in the Camargue or in Queyras, these exchange groups made it possible to enrich and pool knowledge and develop proposals for measures within the framework of agri-environmental schemes. In the Luberon, they led to the implementation of experimental protocols on old cereals involving farmers and technical organizations.
Such exchange groups can also play a very useful interface between
education and nurturing the formation of concrete experiences. Trainers can rely on a network of farmers ready to share their experiences. But for such collaborations to be able to be built over time, the objectives, but also the role of the different actors, must be clarified as soon as possible.
In particular, it is necessary to take into account the level of involvement
of the different actors :
- The training institution may participate :
o as a simple player in the territory : this makes it possible, in
particular, to better integrate local problems, practices and
knowledge into the training curricula;
o as animator of exchanges : this also positions him in a pro-
active role of animation of the territory.
- Students can be involved in a process of gathering / valuing local
knowledge.
- Farmers can invest in training on an ad hoc basis or more regularly.
The terms of the partnership are to be based on a win / win principle,
taking care of the interest of everyone to get involved in the exchange
group :
- Trainers can mobilize the network of farmers to meet the needs of
the training (visit of farm, collective works, internship, ...) and rely on
concrete experiences.
- The farmers involved in the training are entitled to expect a
counterpart (exchanges / advice on the conduct of a production,
support for the realization of certain works, remuneration, ...).
Description of the tool
__The conduct of local exchange groups__
The exchanges are to be structured at the scale of a small region / by way of production / on a specific topic, after some preliminary interviews which make it possible to specify the needs.
Some recommendations for facilitating an exchange group
- The word is first given to farmers who are willing to share agro-
ecological knowledge.
- The participation of agricultural advisers, researchers or motivated
citizens can allow the crossing of looks.
- Driving a local exchange group is on the same principle as a service
for the collection of knowledge : identification of assumptions /
topics to deepen. One can also begin by presenting briefly the
elements already available to invite the assembly to complete.-
- Keep in mind that it is also a question of responding to local needs :
identifying them with the group beforehand and agreeing on the
modalities that will make it possible to provide answers (exchanges
in the room, visits to the field, experimentation with certain
practices).
An exchange group may meet on an ad hoc basis. It is important, however, to maintain a regular link with the members of the network in order to maintain their involvement in the process. The ideal is to plan a regular meeting / meeting, in line with the objectives set, the timetable for agricultural work and the availability of farmers.
Contact
Jean-Luc Camapgne
Contact email
jean-luc.campagne@geyser.asso.fr
Address
43700 CHASPINHAC
Town
CHASPINHAC
Website
http://www.geyser.asso.fr/
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Association Geyser
Author email
jean-luc.campagne@geyser.asso.fr
Le gorille ou l'attention sélective
Le gorille ou l'attention sélective
Domain of activity
- Other
Objective of the tool/method
L'attention sélective est un processus cognitif par lequel notre cerveau filtre les stimuli (par exemple un message) qu'il perçoit, soit en prêtant une attention particulière à certains, soit en en écartant d'autres.
Connaître le fonctionnement de notre attention conduit les participants à une perception plus aiguisée sur le terrain.
Description of the tool
1. Regarder un des vidéo sur le gorille (en ligne sur internet, cf lien ci-dessous
2. Engager un échange avec les participants sur ce qui c'est passé pour eux
3. Compléter la synthèse ainsi réalisée par un apport sur le fonctionnement cognitif du cerveau
4. Faire le lien avec les savoirs agroécologiques : l'attention sélective est un atout mais elle peut aussi nous faire passer à côté d'éléments intéressant à observer en phase d'enquête ou de collecte.
More information
Accéder à la vidéo : [[https://www.youtube.com/watch?v=HVALCbfAG00 https://www.youtube.com/watch?v=HVALCbfAG00]]
L'attention sélective ou focalisée
A chaque instant, un nombre plus ou moins important d'informations de notre environnement se présente à nos systèmes sensoriels (sons, odeurs…). Or il est impossible de traiter en détail toutes ces informations simultanément. Elles entrent donc en compétition. L'attention sélective, ou attention focalisée, sélectionne, parmi toutes ces informations, celles à traiter prioritairement, en fonction de leur pertinence pour l'action ou par rapport à nos attentes. L'attention sélective permet alors de se focaliser sur un élément particulier en se coupant mentalement des autres éléments non pertinents, sans qu'il soit nécessaire pour autant de s'isoler physiquement. Elle est donc indispensable à l'action et au fonctionnement cognitif en général. C'est elle qui permet, par exemple, à notre système visuel, non plus seulement de traiter et d'analyser de façon automatique un objet d'une scène visuelle, mais également de le percevoir consciemment. L'attention sélective se manifeste alors physiquement par une orientation du regard, voire de la tête et du tronc, vers l'information pertinente.
Avoir une bonne attention sélective implique de savoir inhiber les informations inutiles, en résistant aux interférences qu'elles peuvent produire. Chez les personnes souffrant de distractibilité excessive, l'attention est trop facilement attirée par des éléments de l'environnement non pertinents. Elles doivent donc essayer de réduire le nombre de stimulations environnementales en s'aménageant un environnement spécifique (par exemple, sur le plan auditif, être dans un environnement calme pour réduire les stimulations auditives). Les exercices où il s'agit de trouver un élément cible ou intrus parmi d'autres éléments distracteurs permettent d'évaluer cette forme d'attention. Sur le plan de l'évolution, le développement de l'attention auditive serait beaucoup plus précoce que celui de l'attention visuelle, car il commencerait déjà au cours de la vie intra-utérine d'un individu.
Contact
Marie-Laure Girault
Contact email
marie-laure.girault@supagro.fr
Address
9 rue Célestin Freinet 48400 FLORAC
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
marie-laure.girault@supagro.fr
L'arbre à problème
L'arbre à problème
Domain of activity
- Analysis of practice
- Animation of group
- Training
Objective of the tool/method
L'arbre à problème est un outil méthodologique très simple, qui permet de schématiser pour mieux l'analyser une situation problématique. Cet exercice oblige, à partir d’une demande formulée par un partenaire, à se poser les bonnes questions. Hiérarchiser les besoins (plus on loin du tronc de l’arbre, moins les besoins sont importants) aident à formuler les actions considérées comme prioritaires.
Description of the tool
L’idée est de réfléchir aux relations de causes à effet entre les différents facteurs qui sont à l’origine des problèmes constatés. Ce travail s’effectue en trois temps :
- Énoncer clairement et précisément le problème central. Il sera la base du tronc de l’arbre.
- Identifier ses causes principales et secondaires (les racines du problème).
- Identifier ses conséquences (les branches) et ses effets secondaires (ramifications).
Construire un arbre à problème est un travail de longue haleine. Pour qu’il soit d’une plus grande efficacité, se réunir à plusieurs. Ne pas hésiter à décomposer le problème sur plusieurs échelons.
Une fois les causes et les conséquences identifiées, il est possible de proposer des solutions pertinentes. Il peut aider à préparer une mission exploratoire (confirmer ou non ses idées, ses hypothèses). L’arbre à problème permet surtout de définir la stratégie du projet à venir.
Une fois l’arbre terminé, on en construit un second :
- on remplace le problème par l’objectif,
- on remplace les causes par les activités à mettre en place pour atteindre cet objectif,
- on remplace les conséquences par les résultats attendus du projet.
More information
Contact
Marie-Laure Girault
Contact email
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FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
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Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
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marie-laure.girault@supagro.fr
Débat mouvant
Débat mouvant
Domain of activity
- Animation of group
Objective of the tool/method
Le débat mouvant est un outil d'animation qui permet une prise de parole publique plus facile dans un groupe.
Description of the tool
Le débat mouvant (encore appelé Jeu de positionnement) est une forme de débat dynamique qui favorise la participation.
Un animateur raconte une histoire volontairement polémique. Il propose à certains moments clés de l'histoire aux participants de se positionner physiquement dans la salle, "ceux qui ne sont pas d'accord avec ce qui vient d'être dit d'un côté, ceux qui sont d'accord de l'autre".
Personne n'a le droit de rester au milieu (sans avis), le fait de se déplacer réellement pousse à choisir un camp et des arguments.
Une fois que tout le monde a choisi "son camp", l'animateur demande qui veut prendre la parole pour expliquer son positionnement.
Pour initier le débat, il peut commencer par demander qui est fortement positionné par rapport à ce qu'il vient de dire.
Quand un camp a donné un argument, c'est au tour de l'autre camp d'exprimer un argument. C'est un ping-pong. Mais si un argument du camp opposé est jugé valable par un participant, il peut changer de camp.
Quand l'animateur le choisit, il clôt le débat et poursuit son histoire jusqu'à la prochaine affirmation ou situation polémique de l'histoire et le débat reprend.
Pré-requis :
- Un minimum de participants (une dizaine).
- Une histoire polémique dans laquelle les participants peuvent se projeter.
- Une salle avec de l'espace.
- Des affiches pour marquer les différentes zones (d'accord, pas d'accord).
- Exposer les règles du jeu (personne n'est obligé de prendre la parole, mais tout le monde doit choisir un camp).
Durée de l'activité : 1h30 semble une bonne durée.
Quelques applications :
- Briser la glace très rapidement au sein d'un groupe, le fait d'avoir à se positionner devient vite un jeu et contribue à la participation.
- Favoriser la participation d'un maximum de personnes, si l'animateur favorise la prise de parole de ceux qui n'ont pas encore parlé.
- Clarifier la position de chacun, donner à voir la diversité d'opinion des uns et des autres.
More information
- Possibilité de collecter les arguments au fur et à mesure du débat et d'en faire une carte mentale.
- Possibilité de donner 5 min ou plus à chaque camp pour peaufiner collectivement ses arguments.
Succes factor
Avantages :
- Activité qui ne nécessite pas de matériel.
- Très rapide à mettre en place.
- Possible de la vivre en extérieur, ce qui aère les participants.
- Dans cette forme le débat redevient un moment de plaisir.
Challenges
Inconvénients :
- Il n'y a pas de garantie que le débat "prenne".
- Certains participants peu à l'aise en groupe ou avec la logique argumentaire peuvent se sentir exclus, cette méthode débat doit être complétée avec d'autres formes de débat en fonction du temps, des participants et des objectifs.
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Marie-Laure Girault
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FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
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michel.vidal@supagro.fr
L’entretien d’explicitation comme outil d’évaluation des acquis, des compétences et des savoirs
L’entretien d’explicitation comme outil d’évaluation des acquis, des compétences et des savoirs
Domain of activity
- Analysis of practice
- Interview
- Survey of territory
Objective of the tool/method
Le but de l’entretien d’explicitation est de permettre l’expression de l’expérience du narrateur. Celui-ci est maître de son expression. L’enquêteur est présent en ayant une posture neutre et bienveillante par rapport à l’exposé d’expériences contextualisées et incarnées. L’enquêteur ne juge pas à priori du bien-fondé de ce que dit son interlocuteur mais permet l’analyse réflexive de son interlocuteur sur ses pratiques.
Cette posture est celle de l’accompagnateur, du facilitateur d’expression. Elle demande une écoute active et parfois réactive pour « relancer » l’expression.
L’accompagnateur doit être très attentif aux « silences » particuliers ; ceux qui sont de l’ordre de l’intériorisation, de la mise en souvenir. Le langage corporel, les mouvements du visage, des yeux en particulier, sont des indices forts de la remémoration des situations, y compris dans leurs dimensions émotionnelles pour l’acteur/narrateur. Ce sont ces silences qu’il faut laisser passer sans relance.
Description of the tool
Identifications des savoirs par l’entretien d’explicitation
Plusieurs expériences utilisées par les formatrices de l’école de bergers du Merle sont transposables dans l’évaluation des acquis des savoirs, en particulier ceux relevant de l’agroécologie.
L’accompagnement VAE :
Ce type d’entretien est utilisé à différent moment de la démarche.
Tout d’abord pour évaluer avec le candidat quel est le titre ou le diplôme correspondant à ses expériences tant professionnelles que personnelles. Dans une deuxième phase pour permettre au candidat de déterminer quelles sont les expériences significatives qu’il décrira pour expliciter ses compétences. Enfin au cours de la rédaction du dossier, qui sera présenté à un jury paritaire de professionnels et d’enseignants, quels sont les savoirs mobilisés pour réaliser les tâches accomplies ; ainsi que l’évolution des acquis au fil des expériences.
Le jury de validation entend également le candidat dans une démarche proche de ce type d’entretien avant de se prononcer sur la certification.
Les échanges de pratiques entre stagiaires de la formation professionnelle
Au cours des formations que nous proposons les stagiaires font des expériences de terrain dans l’acquisition de compétences complexes pour pratiquer leur métier de berger.
A l’issue de périodes individualisées d’insertion en milieu professionnel nous proposons aux stagiaires d’échanger sur leurs expériences en analysant leurs pratiques et en le partageant dans le cadre d’une mutualisation des pratiques (apprendre de ses pairs). Cette démarche de petits groupes permet d’expliciter la pratique de chacun et de sortir du cadre d’évaluation traditionnel du type « c’est bien/ce n’est pas bien » ; « c’est conforme à une règle/ou pas ».
L’évaluation certificative par entretien d’explicitation
Les réformes successives de la certification au sein des centres de formation professionnelle continue dépendant du Ministère de l’Agriculture amènent aujourd’hui les équipes de formation à certifier de l’acquisition de compétences globales mettant en œuvre des savoirs multiples. Ce sont des compétences « transversales » utilisables dans le cadre professionnel et non pas des contrôles de connaissances académiques.
Pour répondre à ce type de certification nous avons mis en place des situations d’évaluation (et de certification) par le biais d’un entretien du candidat avec un « jury ».
L’entretien d’évaluation se déroule pendant 20 à 30 mn par personne. Les consignes données au candidat sont de décrire des tâches réalisées en explicitant ce qu’il mobilise comme savoirs, savoir-faire, connaissances, compétences spécifiques sur un des thèmes suivant : « alimentation » ou « reproduction » ou « suivi des mises bas » dans le cadre du métier de berger.
Le candidat peut s’appuyer sur un document qui s’appelle « carnet de fiches de tâches » qui lui est propre et où les acquisitions des gestes professionnels sont attestés par les tuteurs de stage et les formateurs de centre tout au long de la formation : par exemple « Alimenter les animaux en bergerie »; ou « Choisir les reproducteurs et identifier les animaux à réformer » ou « Surveiller le déroulement des mises-bas ».
Ces différentes expériences permettent au narrateur de contextualiser ses expériences. Il emploie son propre vocabulaire, qui n’est pas forcément celui des « livres » ou des professeurs.
Quand il pense que le terme n’est pas « scientifique » ou « technique » il cherche à justifier son savoir par l’observation et là nous avons le lien avec la construction des compétences puisqu’il fait référence à son expérience et qu’il développe le raisonnement qui l’a amené à utiliser tel ou tel outil, telle méthode.
La conceptualisation des savoirs se fait par l’auto analyse des compétences développées.
« J’ai vu que la brebis s’isolait, elle se flairait les flancs, elle faisait son nid, et puis il y a la poche qui est sortie » « Alors là j’ai bien compris que la naissance était proche » « Au bout d’un moment, elle poussait toujours mais rien ne venait » « j’ai compris qu’il y avait un problème, j’ai décidé d’intervenir »
« Comme on nous a dit à l’école j’ai mis les gants pour éviter les zoonoses (il en cite 2) » «et après j’ai remis l’agneau en place, il avait une patte repliée, c’est comme ça que j’ai su que c’était une dystocie… »
Voici comment un candidat décrit une de ses interventions lors d’une mise bas potentiellement difficile en contextualisant ses observations, ses gestes, en utilisant son propre vocabulaire qu’il va rattacher à des notions et du vocabulaire scientifiques.
Transposition dans l’acquisition ou l’évaluation de savoirs agroécologiques
Lors des échanges d’expériences entre stagiaires nous relevons des situations qui permettent aux bergers d’appréhender la dimension agroécologique de leur pratique. Notamment toutes les notions qui relèvent de la connaissance de leur territoire, du comportement animal lié aux conditions environnementales, à leur ressenti et à leurs émotions.
Le pastoralisme extensif de nombreux troupeaux ovins viande ou caprins dans le Sud de la France amène les bergers à adopter des aptitudes d’observation et d’adaptation aux milieux utilisés par les troupeaux de façon à répondre à des enjeux tant d’élevage, que de territoires ainsi qu’à des nécessités économiques et relationnelles avec des publics variés : techniciens agricoles, gestionnaires territoriaux, autres acteurs de territoire, grand public.
Cela se traduit lors d’échanges de pratiques ou d’entretiens d’évaluation par des réflexions se rapportant à des savoirs que nous identifions comme ceux de l’agroécologie.
More information
Cf exemple d'utilisation de l'entretien d'explicitation comme outil dévaluation de l'acquisition de savoirs agroécologiques ci-dessous :
Fichier : LentretienDexplicitationCommeOutilDevalu_bf_fichierjoint_lentretien_dexplicitation_comme_outil_devaluation.pdf
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Geneviève Andréis
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Centre de formation du Merle - Montpellier SupAgro
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La notion de terroir et les savoirs agroécologiques
La notion de terroir et les savoirs agroécologiques
Domain of activity
- Educational sequence
Objective of the tool/method
Pour comprendre le lien entre le terroir et les savoirs agroécologiques, il est intéressant de comprendre ce que le concept de terroir recouvre car au final il englobe de nombreuses notions.
Définition issue d’un travail collectif entre l’INAO - l’INRA et l’UNESCO :
« Un Terroir est un espace géographique délimité défini à partir d’une communauté humaine qui construit au cours de son histoire un ensemble de traits culturels distinctifs, de savoirs et de pratiques, fondés sur un système d’interactions entre le milieu naturel et les facteurs humains. Les savoir-faire mis en jeu révèlent une originalité, confèrent une typicité et permettent une reconnaissance pour les produits ou services originaires de cet espace et donc pour les hommes qui y vivent. Les terroirs sont des espaces vivants et innovants qui ne peuvent être assimilés à la seule tradition ». (INRA-INAO-UNESCO1, 2005).
Description of the tool
Quelques éclairages sur la définition :
Un espace géographiquement délimité
Le terroir est un espace géographique, dont les limites se sont construites au fil du temps. Les caractéristiques du terroir se sont façonnées tout au long de l’histoire des hommes qui y ont vécu.
Une communauté humaine, des traits culturels distinctifs fondés sur un système d’interactions entre le milieu naturel et les facteurs humains
Ce sont les hommes qui créent les terroirs, c’est une communauté humaine qui met en valeur les potentialités agricoles et les particularités culturelles d’un espace. Au fur et à mesure se tissent des liens de solidarité, des identités et aussi des règles collectives partagées.
Par ailleurs, cette communauté n’évolue pas de manière isolée, elle est intégrée à une société plus large qui impose des règles générales (transformation agro-alimentaire, commercialisation...).
Des savoir‐faire qui révèlent une originalité et confèrent une typicité
Les savoirs et savoir-faire des hommes sont issus des interactions évolutives entre les pratiques humaines et le milieu environnant et sur l'accumulation d'expériences individuelles et collectives dans le temps. Ces savoirs et avoir-faire que l’on peut définir comme agroécologiques se sont transmis de génération en génération par l’observation des pratiques des anciens et peu à peu enrichies de nouveaux fonctionnements. Ils sont transmissibles dans un processus continu d’évolution et d’innovation, et partagés au sein de la communauté humaine.
Ces interactions constantes donnent aux produits de terroirs une originalité qui les distingue des autres et induisent donc une « typicité ».
Une reconnaissance pour les produits et services originaires de cet espace, et pour les hommes qui y vivent.
Les communautés des terroirs se reconnaissent à travers leurs savoir‐faire partagés et leurs produits. La reconnaissance extérieure est bien sûr importante, grâce à leur typicité et à leur mise sur le marché, les produits et services des terroirs doivent développer une « réputation » qui, en retour apporte une reconnaissance de cet espace et des hommes qui y vivent.
Des espaces innovants et vivants qui ne peuvent être assimilés à la seule tradition
Le terroir entretient une forte relation au temps, l’ancrage spatial n’est pas suffisant, l’ancrage historique du bien ou du service contribue à sa typicité en lien avec son terroir.
Les terroirs d’aujourd’hui n’existent que parce qu’ils ont été hier des espaces d’évolution et d’innovations, c’est un processus continu qui se poursuit encore. Les innovations sont incontournables pour :
− aider les communautés à réduire la pénibilité des tâches quotidiennes et à faire en sorte que les jeunes s’investissent pour devenir les acteurs d’une « nouvelle agriculture » et d’une « nouvelle ruralité ».
− réussir l’adaptation des terroirs aux changements climatiques et répondre aux nouveaux enjeux en produisant de nouveaux services environnementaux, en stoppant les dégradations des ressources naturelles
− inscrire les terroirs et leurs produits et services dans l’économie actuelle.
More information
Cf article de Prévost et al sur le sujet en téléchargement ci-dessous
Fichier : LaNotionDeTerroirEtLesSavoirsAgroecologi_bf_fichierjoint_fiche_terroir_sagiter.pdf
Download
Fichier : LaNotionDeTerroirEtLesSavoirsAgroecologi_bf_fichierjoint2_prevost-et-al,-vertigo.pdf
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Marie-Laure Girault
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Lydia Bourdreux
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
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The Post-It wall
The Post-It wall
Domain of activity
- Animation of group
- Training
Objective of the tool/method
__Pedagogical objectives__ :
- Collect perceptions on a subject/theme
- Develop a shared vision on a subject/theme
- Stimulate creativity and imagination on a subject/theme
__Operational objectives__ :
- Bring out ideas, perceptions, information
- Organise and classify these
Description of the tool
To build a project, develop a strategy, share a vision of a theme… the Post-It technique is interesting in that it enables the emergence of ideas through direct interaction. This method calls upon group and individual intelligence. Within the training framework there are many application and the participants discover other working methods, acquire new skills, develop their autonomy, creativity and imagination, and learn to work together.
Procedure:
1. In relation to the objective of the sequence, choose the subject or the theme.
2. Forum: invite the persons to give an idea, a word or a drawing per Post-It and then stick it onto the wall wherever they want. The participants may well follow a spontaneous organisation.
3. Establish a moment for comprehension questions about the Post-Its with the group as a whole and then a period for gathering and new ideas which may arise through the discussion phase.
4. Implement a period of organisation or re-organisation of the Post-Its in relation to the key groups that emerge and also the objectives of the sequence.
5. Take a photo of the whole in order to develop the work initiated by the group and to keep a record. This enables you to return to the initial production if you want to compare, for example, the final results with the first representations to measure the evolution of the group.
To help with the process of stimulating ideas, the Post-It technique can be combined with a brainstorming process.
It is also possible to use colour Post-Its where each colour may represent a theme or a function. For example: in blue, what I expect from this project; in green, what I can bring to this project; in red, what agroecology means to me; and in yellow, what I think about the research-action process.[[https://francaisetnumerique.files.wordpress.com/2013/10/tutoriel-padlet.pdf ]]
More information
An example of a Post-It wall :
See the Post-It wall made by Sagiter partners at the programme launch seminar, using the Padlet tool. This wall was the result of a sequence based on the group’s initial impressions of the project. It enabled us to share a vision of the programme in order to stimulate the initiation of the and obtain the prerequisites necessary for collaborative and co-construction work for research-action.
There is a collaborative tool on line which can be used to make a wall: Padlet. It is very easy to use and is adapted to all types of collaborative or group work (presentation, wall of documents, brainstorming…). In addition to text, it enables the insertion of images and video. A new tool which opens up a new pedagogical field to be explored.
Below, a link to a presentation of Padlet by the Canopé network : Padlet tutorial.
Succes factor
The Post-It notes are sometimes not legible due to writing that is too small or not printed and this makes reading of the wall as a whole more difficult. Don’t hesitate to alert the participants about this.
Have some sticky tape to hand because if the Post-Its are moved often, they tend to lose their adhesive qualities.
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Marie-Laure Girault
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Mur de Post-it
Mur de Post-it
Domain of activity
- Animation of group
- Training
Objective of the tool/method
__Finalités pédagogiques__ :
- Recueillir des représentations sur un sujet/thème
- Élaborer une vision commune sur un sujet/thème
- Favoriser la créativité et l'imagination autour d'un sujet/thème
__Objectifs opérationnels__ :
- Faire émerger des idées, des représentations, des informations
- Les organiser, les classer.
Description of the tool
Pour construire un projet, élaborer une stratégie, partager une vision d'un thème, la technique des post-it est intéressante de par le fait qu'elle permet de faire émerger des idées, en interaction directe. Cette méthode met à profit l'intelligence collective au service à la fois du collectif et de l'individu. Dans le cadre de la formation, les applications sont multiples et les participants découvrent d’autres méthodes de travail, acquièrent de nouvelles compétences, développent leur autonomie, leur créativité et leur imagination, et apprennent à collaborer.
Déroulement :
1. En fonction de l'objectif de la séquence, choisir le sujet ou le thème.
2. Forum : inviter les personnes à inscrire une idée, un mot, un item ou un dessin par post-it puis à le déposer sur le mur, là où elle souhaite qu'il apparaisse. Il se peut que spontanément les participants collent selon une certaine organisation les post-it.
3. Mettre en place un temps de questions de compréhension des post-it avec l'ensemble du groupe puis un temps de complétude des idées si d'autres émergent en cours de discussion.
4. Animer un temps d'organisation ou de ré-organisation des post-it en fonction des grands ensembles qui se dégagent et des objectifs de la séquence.
5. Prendre une photo de l'ensemble pour développer le travail amorcé collectivement et pour garder une trace. Cela permet de pouvoir y revenir, par exemple, lorsque l'on veut comparer les représentations initiales et finales d'un groupe pour mesurer son évolution.
Pour aider au processus d'émergence des idées la technique des post-it peut-être associée au remue-méninge communément appelé brainstorming).
Il est possible également d'utiliser des post-it de couleur pour lesquels on détermine un contenu ou auxquels on attribue une fonction, un thème. Par exemple : en bleu, ce que j'attends de ce projet, en vert, ce que je peux apporter à ce projet, en rouge, ce que représente l'agroécologie pour moi et en jaune, ce qu'est la démarche de recherche-action pour moi.
More information
Exemple de mur de pos-it :
Voir le mur de pos-it réalisé par les partenaires Sagiter lors du séminaire de lancement du programme avec l'outil Padlet. Ce mur est le résultat d'une séquence animée autour des représentations initiales du projet par le groupe. Il nous a permis de partager une vision du programme pour dynamiser son démarrage et obtenir les pré-requis nécessaire à un travail de collaboration et de co-construction de la recherche-action.
Il existe un outil collaboratif en ligne qui peut être utilisé pour réaliser un mur : Padlet. Très facile à prendre en main, il peut être utilisé pour tout travail collaboratif, travail de groupe (exposé, mur de documents, de commentaires, remue-méninge,…). En plus du texte, il offre la possibilité d'insérer des images et de la vidéo. Un nouvel outil qui ouvre un champ pédagogique d'exploitation à explorer.
Ci dessous un lien vers une présentation de Padlet réalisé par le réseau Canopé : [[https://francaisetnumerique.files.wordpress.com/2013/10/tutoriel-padlet.pdf Tutoriel Padlet]]
Succes factor
Il arrive souvent que les post-it ne soient pas lisibles par une écriture soit trop petite soit peu appliquée qui rend difficile la lecture collective de l'ensemble du mur. Ne pas hésitez à attirer l'attention des participants.
Prévoir de la bande adhésive si les post-its sont déplacés souvent car au bout d'un temps ils collent moins bien.
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Marie-Laure Girault
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Marie-Laure Girault
Author structure
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Technique du groupe nominal
Technique du groupe nominal
Subtitle / abstract
7 + 7 = 7
Domain of activity
- Animation of group
Objective of the tool/method
__Finalités pédagogiques__ :
- Développer la créativité d'un groupe.
- Permettre la participation de tous au sein d'un groupe
- Prioriser et prendre une décision collectivement
__Objectifs opérationnels__ :
Cette méthode peut servir à établir une liste de questions, de problèmes, d'options, d'idées ou d'indicateurs, puis de les prioriser ou hiérarchiser, d'opérer des choix, ou encore d'obtenir un consensus.
Description of the tool
L'avantage de cette technique est qu'elle permet à tous de s'exprimer tant dans l'émergence des idées que dans le choix/la priorisation à opérer. Il n'y a pas de jeux d'influence puisque tout se passe dans le silence hormis les moments consacrés à la clarification de ce qui est énoncé.
Le résultat final de cette technique d'animation est un ensemble d'avis individuels et libre d'influence, permettant au groupe d'émettre une opinion collective sans avoir été soumis à la pression du groupe ou de personnes dominantes.
La durée totale d’une session varie entre 30 et 60 minutes et dépend de la taille du groupe.
__Déroulement__ :
1. Exposition du sujet et consignes : L'animateur expose le sujet, la question, le problème. Il définit le nombre maximal d'idées à formaliser. Plus il y a de propositions, plus l'animation est laborieuse. Il faut privilégier un nombre entre 3 et 7. Par exemple 7. 5 mn
2. Clarification : Les participants demandent des précisions quant à la compréhension de la consigne et/ou du fond du sujet. 7-8 mn
3. Les participants réfléchissent individuellement, en silence, et notent leurs 7 propositions. 5-10 mn
4. Confrontation des propositions et première priorisation en petit groupe : Les participants se retrouvent en duo ou en trio pour partager leurs 7 propositions chacun soit 14 ou 21. Ils doivent retenir 7 propositions seulement et les écrire. S'engagent alors des discussions, un premier tri consiste à fusionner les idées qui sont similaires et les discussions amènent parfois à des réécritures des propositions. 15 mn
5. Confrontation des propositions et deuxième priorisation en groupe de taille moyenne : Chaque duo ou trio se regroupe avec un autre. Ils recommencent l'activité précédente et ne doivent toujours retenir que 7 propositions. 15 mn
6. Négociation en plénière : Chaque groupe expose ou/ou affiche ses propositions et explique les choix opérés via un rapporteur. Il faut à nouveau arriver à un consensus sur une nombre de propositions que l'on peut aussi élargir à ce moment de l'animation pour en sélectionner un peu plus. Par exemple en retenir 10 au final. 20 mn
__Variante__ :
- Établir ou faire émerger (par exemple avec un brainstorming), une liste des problèmes, questions, actions qui doivent être hiérarchisés.
- Chaque participant attribue individuellement et toujours en silence, un numéro de priorité aux divers items. S'il y 10 propositions, il donne 10 points à l'item le plus prioritaire, 9 au suivant un peu moins prioritaire, 8 au suivant, et ainsi de suite.
- Le score total obtenu pour chaque item permettra d'effectuer le classement par ordre d'importance ou de priorité.
More information
Articulation avec d'autres techniques d'animation :
La technique du groupe nominal peut se combiner avec un brainstorming en amont pour faire émerger les idées, le sujet, la question...
De la même manière, on peut mettre en place un système d'ambassadeur et de table de négociation pour la 6e partie de l'animation. Une table de négociation est dressée au centre de la pièce et les autres groupes sont positionnés autour, chacun à sa table. Les ambassadeur de chaque groupe se retrouvent à la table de négociation et ce sont eux qui négocient pour le groupe. A tout moment un ambassadeur peut demander une interruption des négociations pour revenir vers son groupe vérifier son assentiment ou discuter d'un élément nouveau. Un animateur fait la modération des échanges. Les membres des équipes ne doivent pas faire de bruit ni intervenir dans ce qui se joue à la table de négociation.
Succes factor
L'animateur doit être ferme et attentif à ce que les paroles échangées lors des moments de clarification, restent de cet ordre, sous peine de perdre la non-influence.
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Marie-Laure Girault
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The Nominal Group Technique
The Nominal Group Technique
Subtitle / abstract
7 + 7 = 7
Domain of activity
- Animation of group
Objective of the tool/method
__Pedagogical objectives__ :
- Develop group creativity
- Enable participation of all within a group
- Ranking and making a group decision
__Operational objectives__ :
This method can be used to draw up a list of issues, problems, options, ideas, or indicators and then rank them, make choices or reach a consensus.
Description of the tool
The advantage of this technique is that it enables everyone to express themselves both in the idea creation phases and in the choices/rankings to be established. There is no undue influence because everything is carried out in silence except the clarification phases.
The end result of this technique is a set of individual, freely established, ideas enabling a group to work towards a consensus without pressure from a given group or dominant person(s).
The session takes 30 to 60 minutes, depending on the size of the group.
__Procedure__ :
1. Presentation of the subject and the instructions: the leader presents the subject, issue or problem. He/she defines the maximum number of ideas to be returned. The higher the number, the more difficult the session is to manage. An ideal number is 3 to 7. Here we will refer to a session with 7 ideas. 5 minutes
2. Clarification : the participants ask for more information in order to understand the instructions and/or to get more details about the subject. 7-8 minutes
3. The participants think on their own, in silence, and write down their 7 proposals. 5-10 minutes
4. Confrontation of proposals and an initial ranking phase in small groups: in groups of 2 or 3, the participants share their 7 proposals, 14 or 21 in all. They must retain just 7 proposals and write these down. This gives rise to a discussion phase where similar ideas cans be merged and certain proposals re-written. 15 minutes
5. Confrontation of proposals and a second ranking phase in a medium sized group: each duo or trio joins up with another. They repeat the above phase with a view to retaining just 7 proposals. 15 minutes
6. Plenary negotiation: each group presents and/or displays their proposals and explains the choices made via a representative. Here again, a consensus is required but you may choose to slightly widen the choice and, for example, choose 10 proposals. 20 minutes.
__Variation__ :
- Draw up or create (e.g. through brainstorming), a list of issues, questions, actions… which have to be ranked.
- Each participant then individually, and in silence, ranks the different proposals. If there are 10 proposals he/she gives 10 points to the highest priority, 9 to the next and so on.
- The total score for each item enables a ranking in order of importance or priority.
More information
__Articulation with other techniques__ :
The Nominal Group can be combined with a prior brainstorming in order to establish a set of ideas, subjects, issues...
Similarly, you can set up an ambassador system and a negotiation table for the 6th phase of the sequence. A negotiation table is set up in the middle of the room and the other tables are positioned around this. An ambassador for each group is sent to the negotiation table on behalf of each group. The ambassador may break off negotiations at any time in order to return to the group and discuss or share any new information. A supervisor moderates these exchanges. Team members must not make any noise nor intervene in the proceedings at the negotiation table.
Succes factor
The leader must be firm and attentive in ensuring that the exchanges during the clarification phase remain focused on clarification, with the risk of losing the independence or non-influence interest of the activity.
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Moving Debate
Moving Debate
Objective of the tool/method
The moving debate has several advantages in comparison with other debate forms. First, this easy-to-use method enables even shy/calm participants to be an active part of the debate. Second, this form of debate is relatively short in time, because of the quick responses of the participants. This easy-to-use method helps to explore the self-perception of the participants rather than finding a solution for a given “problem”. It helps to generate a common ground in working groups, projects etc.
Description of the tool
What you need:
You need, depending on the size of the group, a spacious room. The space is important because the participants need to move from one side to the other. You need a host, who is guiding the group. The host needs to make notes during the debate.
How you proceed?
First, the host has to find a topic for the moving debate. Second, questions around the topic are gathered. It is important to find easy questions. Complexity, therefore, can lead to lukewarmness. Use, for example, “would you rather” sentences which build upon the question before.
The participants stand in the middle of the room at the very first stage of the debate. The host asks a question which can be answered: yes/no or right/wrong. The host than has to decide which of the answers is dedicated to one side of the room. The participants are now moving from one side to another. In each round everyone is encouraged to explain their opinion. This is necessary, if the majority is bunched on one side and just a few on the other side. The participants can move sides at any time during the process. The participants will persuade each other; the host has to encourage this.
A round is finished, if everyone is located on one side. The statement then is right or wrong, but at least the group collectively agreed on the decision.
Fichier : MovingDebate_bf_fichierjoint_tool_moving-debate.docx
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Succes factor
Important for discussion in AE:
This method is useful if you want to find a common ground in a heterogenic group of people. This tool can be used, for example, to study the perception of group members about their vision of agroecology. It is always very useful in situations where you do not have a clear definition of something.
Address
Deutschhausstraße 10
35037 Marburg
Town
Marburg
Author of the index card
Nicolai Dellmann
Author structure
University of Marburg
Author email
nicolai.dellmann@staff.uni-marburg.de
Participant Observation
Participant Observation
Subtitle / abstract
Primary data collection
Domain of activity
- Interview
- Survey of territory
Objective of the tool/method
The participant observation aims to collect primary data. It is a method originally used in social sciences, as well as in the market research and other related sciences. The forms of participant observation vary from an active researcher to a passive form.
Description of the tool
What you need:
Participant observation needs a structured procedure. First, you need a schedule where you manage your study. Dependent on the form of participation you need to familiarize yourself with the your scene and you need to meet the people beforehand. During the study it is important to take notes, such as memory protocols, reflexivity journals. Besides, you can document the interviews in audio recordings and in visual forms. The aftermath of observation is dominated by the analysis of the obtained primary data. Notebook, sketchbook, audio & video camera are useful documentation devices.
Forms of participation GOLD (1958):
- Non-participative observation with no contact to the subjects
- Passive observation, where the researcher can communicate very little with the subjects
- Moderate observation is the nexus between passive and active observation, the role of the researcher, weather he/she is active is changing during the research.
- Active observation includes the integration of the researcher into the subject (group, project etc.)
- Complete observation is used when a group member is dedicated to conduct the survey within the group.
Fichier : ParticipantObservation_bf_fichierjoint_formalization_participant-observation.docx
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Succes factor
Important in the case of agro ecological knowledge:
Agro ecological knowledge is often sticky knowledge entrenched in daily social behavior. The participative observation is a powerful method to observe for example working processes. The researcher should focus on one particular question during his observation to ensure the deepness and diligence of his/her research. Participant observation can be combined with other methods. An Interview for example or L’instruction au sosie can be used after the observation to extract further information about the subject.
Challenges
The outcome of observation is closely linked to the risk of subjectivity, if the investigator is not able to differentiate objectivity and subjectivity during the process. The risk, however, declines when the degree of integration is little. If the degree of integration is little, in this case the degree of understanding can be questioned.
Contact
Nicolai Dellmann
Contact email
nicolai.dellmann@staff.uni.-marburg.de
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Deutschhausstraße 10
35037 Marburg
Town
Marburg
ENSIGA- footprint
ENSIGA- footprint
Subtitle / abstract
A educational game
Domain of activity
- Educational sequence
- Other
Objective of the tool/method
The experimental game ENSIGMA is a method to teach about footprint and sustainability in schools. This method is used mainly for sensitization about society and the use of space. Besides, it teaches about the socio-economic impact on environment and it imparts knowledge about complex reciprocal systems. The Game is originally from Christoph Klebel.
Description of the tool
What you need:
• Game materials
• Spacious room, with tables and chairs
The aim of the game is to collect as many beans as possible. The game has ended when someone gains up to 15 beans. The proposed scenario draws on a fictional kingdom. Every group forms an empire. The goal is to gain beans (points) through the cultivation on productive surfaces. The host of the game is going to introduce after every round a new event. The groups have to react to the new scenario.
The possible outcome of a game is often a dramatic decline of the productivity rate through the despoiling gaming behavior. The participants of the game need to adapt a modest behavior in favor of everyone surplus profit. The debrief of the game is very important and can be seen as crucial to the success of the whole method. The participants exchange in the debrief about the outcome of the game and the conjunction to their daily experience.
More information
https://www.youtube.com/watch?time_continue=94&v=YV1atZdndig (20.01.2016) (german)
http://www.energiespiel.bayern.de/fileadmin/user_upload/energiespiel/dokumente/Energiespiel-Bayern-Planspielkonzept.pdf (11.09.2015) (german)
Ensiga-footprint: Wie passen unsere Fußabdrücke auf dieses Erde? http://bildungsagenten.org/footprint/ (10.09.2015) (german)
Fichier : EnsigaFootprint_bf_fichierjoint_tool_ensigma.docx
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Contact
Nicolai Dellmann
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nicolai.dellmann@staff.uni.-marburg.de
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Deutschhausstraße 10
35037 Marburg
Town
Marburg
Author of the index card
Nicolai Dellmann
Selective Attention - Gorilla Method
Selective Attention - Gorilla Method
Subtitle / abstract
Short medium of sensibilisation
Domain of activity
- Other
Objective of the tool/method
The selective attention is not a method in the proper sense, but it is more precisely a non cognitive state of mind. The method to is a sensitization and the result of this tool is the knowledge about the existence of selective attention. The deeper understanding about selective attention leads to a wider perception of the participants.
Description of the tool
What you need:
You need a video clip about selective attention
- look in videoplatforms (Youtube, Dailymotion etc.) for “selective attention” in the search option.
A possible procedure can be a video demonstration with a debrief.
More information
https://www.youtube.com/watch?v=HVALCbfAG00
Fichier : SelectiveAttentionGorillaMethod_bf_fichierjoint_tool_selective-attention.docx
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Succes factor
You need a group with participants without any preknowledge about this video. If so, please ask them to be quiet during the sequence.
Ask them in the end, what they felt when they saw the video the first time.
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Nicolai Dellmann
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Deutschhausstraße 10
35037 Marburg
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Marburg
Author of the index card
Nicolai Dellmann
Explanatory interview or clarifying interview
Explanatory interview or clarifying interview
Domain of activity
- Interview
- Survey of territory
Objective of the tool/method
The explanatory interview enables formulation in words of an experience after the action. It does not require confronting the interviewee with direct elements. It is based on the processive conscience memory (relative to the process of adaptation to an environment). It enables the interviewee to avoid relating theories which have not been experienced directly and skills which have not actually been used in action.
It has the interest of highlighting tacit skills which are frequently difficult to formulate or identify. The interviewee is required to explain his/her actions, thus being brought to think through given tasks in order to understand the precise procedures involved and, in wider terms, how they act and react. It is therefore aimed at understanding an action. The action in this case designates the behaviour of a person in the intent to produce an observable effect (Balas, 2002). When a person acts, he/she is aware of the environment in which they are acting but is not necessarily aware of his/her activity in terms of regulating the said action. His/her conscience may notably be focused on the subject/object relationship without being fully aware of the acts themselves and the skills he/she is calling upon or the emotions they feel or the objectives they wish to achieve. The explanatory interview is used to invite expression of the above.
Description of the tool
During the explanatory interview, it is important that the interviewee relives an action from memory while forgetting the presence of the interviewer to the best possible extent, in other words the interviewee takes a position of the ‘incarnate word’ (Vermersch, 1994). In order to enable this, the interviewer must meet several conditions. First of all, it is important to ask the interviewee to agree to speak about the chosen situation, for example:
- Do you agree to speak about what happened this morning when you said ‘I couldn’t manage to inject the cow’.
- Hmm, yes, I agree.
This enables the interviewee to commit (or not) to verbalisation and, for ethical reasons, confirms that he/she agrees to give information which may well touch on the intitmate (Balas, 2002). It is important also, as when talking about one’s life, not to make any judgements which may give the impression that the interviewer knows, validates or invalidates certain positions.
The implementation of the questioning is based on several qualities. The context of the interview must enable a certain level of intimacy between the interviewer and the interviewee. The questions should be open and not enable yes or no type answers. They should not induce proposals which would limit the interviewee’s thought process and invite him/her to answer the interviewer rather than describe the action in question. It is important to use, where possible, the interviewee’s vocabulary. Using other terms may run the risk of the interviewee reacting and disconnecting from the narration. One should never question the reasons for an action, which would require the interviewee to interpret the action, but only how an action takes place.
The aim is to arrive at a chronological description of the action. In order to favour the narration, the interviewer may invite the interviewee to go into more detail or go back to the beginning of an action if the interviewee had started in mid-process, the interviewer may also invite description of an element of the context which may be used to refocus the interviewee onto the action, for example:
- Where were you positioned with regards to the cow when the action started?
The physical position between interviewer and interviewee is also important in explanatory interviews. One should avoid face to face positions, favouring, side by side, in order not to impose direct visual contact which may be then broken by the interviewee during the narration.
In order to ensure that the person is duly narrating a given situation, the interviewer must pay attention to non-verbal signs too: looking away, vocal rhythm slowing down, uses of past or contextualised present tenses... Similarly, if the interviewee starts to use general terms in the present this may indicate that he/she is not in a position of narration but interpretation.
The interviewee may translate, generally in a non-verbal manner, surprise or irritation for certain questions. It is necessary to reformulate the contract and verify that he/she agrees to continue the interview.
The explanatory interview considers action as central and considers the objectives sought, the knowledge on which the action is based, the personal judgement, the context, the emotional dimension… as satellites of the action. It focuses on the explanation of the act itself, i.e. the procedure, whether practical, material or mental, the satellites only being achieved through the action. The satellites of the action (cf. figure n°1) are the context, the intentions and the emotions felt during the action, the objectives of the action and the knowledge of the situation which governs the action and the elements of context which may influence it.
The explanatory interview defines the most pertinent ‘granularity’ in relation to the information sought, i.e. the description of the action in its finest details to access the emotions, feelings, objectives, skills and knowledge used during the action.
We propose a description of two examples of explanatory interviews aimed at understanding how to feed a calf for one and how to lead a flock of sheep for the other.
The explanatory interview demonstrates our research object in its full expression. This type of interview guides the interviewee towards “providing a reliable source of inferences to highlight the reasoning actually used and to identify the objectives really sought after in order to identify the theory and skills effectively used in practical situations and to get a grasp of representations or sources of difficulty” (Vermersch, 1994, p. 18). The explanatory interview gives access to the unconscious acts that comprise an action and the unconscious nature of the intention behind the action.
More information
**Tool support : written course**
This is an interview which supposes a given position from the interviewer and requires an audio or video recording. The latter is less recommended because the presence of a camera may be considered as intrusive by the interviewee and thus hinder the narration process.
Where the analysis of the explanatory interview is based on the person’s narration, the interviewer must be vigilant with regards to signs that the interviewee may express, such as body and eye movements which give signs as to the quality of the explanation.
Link to the tool : [[www.grex2.com www.grex2.com]]
Fichier : bf_fichierjoint_Clarifying_Interview_Diagram.pdf
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Fichier : bf_fichierjoint2_Clarifying_Interview_Annex.pdf
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Succes factor
Prior to any explanatory interview, the interviewee must be in full agreement and trust the interviewer. Some of the exchanges may well touch on intimate subjects.
Carrying out an explanatory interview requires prior training of the interviewer but even a poorly conducted interview can be a rich source of information. The interviewee may well be initially surprised by the content and direction of the interview, and this may lead to a certain level of resistance in verbalising actions or thoughts. As the interviewer gains experience he/she will improve in performance.
The explanatory interview may be associate with a sort of life account enquiry.
Contact
Michel Vidal
Contact email
michel.vidal@supagro.fr
Address
9 rue Célestin Freinet
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
marie-laure.girault@supagro.fr
Group for the Analysis of Practices (GAP)
Group for the Analysis of Practices (GAP)
Domain of activity
- Analysis of practice
- Animation of group
- Training
Objective of the tool/method
The procedure of analysing practices may be conceived as a driving force for professional development, along the lines of the work by Schön on the reflexive practitioner who learns within and from his/her work. The reflexive process seems to favour articulation between practice and training. Professional skills in general, and agroecological skills in particular, are developed through confrontation with real, complex situations, the analysis of issues within the framework of the regulations, or of practices which are considered as successful. Further to this, interactions between teachers, exchange of experiences, concerted experimentation and dialogue contribute to the development of professional skills. The same interactive perspective places group discussion at the heart of the adult training methodology: argumentation developed between peers is a privileged mode of group learning.
Description of the tool
The Group for Analysis of Practices requires organisation of procedures for communication and argumentation. The methodology is aimed at favouring exchange even if it is sometimes considered as frustrating by the participants.
The leader of the GAP is the guarantor of the methodology and respect for the rules which govern the exchange. He/she reminds the group of the principles of consideration, non-judgement and confidentiality.
A GAP is based on a certain number of phases which depend on both the leader and the end-point of the exchanges. The following phases are given as an example and may vary in relation to the context and objectives of the GAP.
1. **Choice of professional situation**
At the beginning of the session, each participant evokes a situation that he/she can present for analysis. It may be an agroecological situation which has caused or is causing problems or which has been successful or which contains implicit agroecological skills about which the person would like to find out more.
The choice of subject is made by a vote by the participants. The GAP leader does not take part in the vote.
2. **Presentation of the situation**
The person presenting the chosen situation talks about it with any details he/she judges necessary. The participants are only engaged in active listening for the moment.
3. **Questions for clarification**
The participants can then ask questions for clarification in relation to the presentation. These questions should enable finer definition of the agroecological skills at play and the context in which these are deployed. The GAP leader ensures that these questions are limited to clarifying the situation without giving judgements, affirmations or disguised proposals.
4. **Putting forward hypotheses**
Each participant speaks in turn, giving their point of view on the question. The aim is to identify the agroecological skills at play and their mode of transmission or to reformulate the initial problem.
During this phase, the person who presented the problem can only listen. He/she may not react to the proposals put forward.
5. **Proposing new solutions**
This phase is applied to help the initial presenter to solve a problem. Each participant, drawing inspiration from the hypotheses given in phase 4, puts forward one or several potential solutions. The group must not judge the pertinence of the solutions put forward, the accent being placed on creativity.
6. **Review and feedbacks**
The person who made the initial presentation makes a review, giving his or her opinion and any feedback on the points of view or proposals. The participants must remain silent and may not justify the statements made during the earlier phases.
Contact
Michel Vidal
Contact email
michel.vidal@supagro.fr
Address
9 rue Célestin Freinet
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
marie-laure.girault@supagro.fr
Groupe d'analyse de pratiques (GAP)
Groupe d'analyse de pratiques (GAP)
Domain of activity
- Analysis of practice
- Animation of group
- Training
Objective of the tool/method
La démarche d’analyse des pratiques peut être conçue comme un moteur du développement professionnel, dans la lignée des travaux de Schön sur le praticien réflexif qui apprend dans et à partir de sa pratique. La démarche réflexive semble favoriser l'articulation entre la pratique et la formation. Les compétences professionnelles en général et l'acquisition des savoirs agroécologiques en particulier se développeraient à partir d’une confrontation à des situations complexes réelles, d’une émergence de problèmes analysés en vue d’une régulation, ou d'une pratique qui est considérée faire succès. De ce fait, les interactions entre enseignants, le partage d’expériences, les expérimentations concertées, les échanges contribueraient au développement des compétences professionnelles. La même perspective interactive fait de la discussion de groupe le cœur de la méthodologie d’enseignement aux adultes : l’argumentation développée entre les pairs est la modalité privilégiée d’apprentissage en groupe.
Description of the tool
Le groupe d'analyse de pratique suppose une organisation des modalités de communication et d'argumentation. La méthodologie est supposée favoriser les échanges même si elle est parfois vécue comme frustrante par les participants.
L'animateur du GAP est garant et de la méthodologie et du respect des règles qui régissent les échanges. Il pose en préalable au GAP les principes de bienveillance, de non jugement et de confidentialité.
Un GAP se déroule selon un certain nombre d'étapes qui dépendent tout à la fois de l'animateur et de la finalité des échanges. Les étapes qui suivent sont indicatives et peuvent être adaptées au contexte et aux objectifs du GAP.
1. **Choix de la situation professionnelle**
En début de séance, chaque participant évoque une situation qu’il est
prêt à porter à l'analyse. Il peut s'agir d'une situation d'ordre agroécologique qui a fait ou qui fait problème, qui a fait succès, ou qui est supposé contenir des savoirs agroécologiques implicites pour lesquels la personne souhaite avoir un éclairage.
Le choix du récit qui sera analysé ce jour-là se fait à l’aide d’un vote des participants auquel l’animateur ne participe pas.
2. **Présentation de la situation **
Le porteur de la situation choisie expose l’ensemble de la situation avec les détails qu'il juge nécessaire. Les participants à ce stade ne peuvent intervenir et se limite à une écoute active.
3. **Questions de clarification **
Les participants ont le loisir de poser des questions de clarification au porteur de la situation. Ces questions doivent permettre de faire préciser les savoirs agroécologiques en jeu, le contexte dans lequel ils ont été mis en œuvre. L'animateur veille tout particulièrement à limiter les échanges à une réelle clarification de la situation sans dévier vers des jugements, affirmations ou propositions déguisées.
4. **Poser des hypothèses **
Chacun des participants prend la parole à tour de rôle en livrant son
point de vue sur la question qui lui est posée initialement. Il pourra s'agir de repérer les savoirs agroécologiques en jeu et leurs modes de transmission, ou encore de proposer une reformulation du problème posé initialement.
Durant cette étape, la personne titulaire de la situation est uniquement en posture d'écoute. Elle ne peut réagir sur les propositions faites.
5. **Proposer de nouvelles solutions**
Cette étape est mise en œuvre lorsqu'il s'agit d'aider le titulaire de la situation à résoudre un problème. Chaque participant, en s'inspirant des hypothèses émises à l'étape 4, lui proposera une ou plusieurs solutions potentielles. Il ne s'agira en aucun cas pour le groupe de participants de juger de la pertinence ou non des solutions proposées. La créativité est ici de mise.
6. **Bilan et retours du présentateur de la situation**
La personne qui a présenté initialement la situation fait le bilan en donnant son ressenti, ses éventuels changements de points de vue ou ses découvertes. Les participants font alors silence et n'ont en aucune façon la possibilité de justifier les propos qu'ils avaient pu tenir durant les étapes précédentes.
Contact
Michel Vidal
Contact email
michel.vidal@supagro.fr
Address
9 rue Célestin Freinet
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
marie-laure.girault@supagro.fr
De la lecture de paysage à l'identification des savoirs agro-écologiques
De la lecture de paysage à l'identification des savoirs agro-écologiques
Subtitle / abstract
Identification des savoirs agroécologiques et analyse des conceptions des apprenants sur l'agro-écologie
Domain of activity
- Animation of group
- Educational sequence
- Training
Objective of the tool/method
Le paysage représente une source intarissable d'émotions et d'informations. Sa lecture peut avoir de nombreuses finalités. Elle permet notamment de mettre en lumière les conceptions des apprenants sur l'agroécologie ou encore d'identifier à l'échelle d'un territoire ou d'une exploitation les savoirs agroécologiques valorisés et susceptibles d'avoir façonné le paysage.
Description of the tool
Chacun sera plus porté vers une première approche plus sensible ou plus rationnelle du monde qui l’entoure. En matière de pédagogie, le sensible et le rationnel, seront bien sûr très complémentaires, et on pourra développer l’un et l’autre de façon judicieuse, chacun apportant des informations qui s'enrichissent mutuellement sur les savoirs agroécologiques qui ont conduit à la construction d'un tel paysage. Si dans notre enseignement, la place du rationnel est prépondérante, il faudra toujours avoir à l’esprit que ces deux facettes sont présentes simultanément chez l’individu, consciemment ou non.
More information
Nous vous proposons différentes méthodes et outils favorisant une approche sensible ou rationnelle du paysage ci dessous.
Fichier : bf_fichierjoint_Lecture_de_Paysage.pdf
Download
Succes factor
Il est préférable de choisir un paysage nouveau et donc inconnu pour les participants. L'effet de surprise favorisera le désir de comprendre, d'interpréter sans une impression de « déjà vu ». L'animateur aura le souci, tout particulièrement lors de l'approche, de favoriser un respect et une écoute dénués de tout jugement de valeur.
Challenges
Selon la dynamique du groupe, la rencontre avec le paysage peut se réduire à une simple promenade, l'occasion de s'aérer et de discuter avec ses collègues. Il sera donc nécessaire de favoriser l'alternance de temps individuels et de temps collectifs, d'introspection et de partage.
Contact
Michel Vidal
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michel.vidal@supagro.fr
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9 rue Célestin Freinet
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
marie-laure.girault@supagro.fr
From landscape interpretation to the identification of agroecological skills
From landscape interpretation to the identification of agroecological skills
Subtitle / abstract
Identification of agroecological skills and analysis of the conceptions of learners with regards to agroecology
Domain of activity
- Animation of group
- Educational sequence
- Training
Objective of the tool/method
The landscape represents an endless source of emotion and information. Landscape interpretation may have a number of objectives but it notably enables us to highlight learners’ conceptions about agroecology and identify, on a territorial or smallholding scale, agroecological skills which have shaped the landscape.
Description of the tool
Everyone is more sensitive or rational when considering an immediate environment. In pedagogical terms, sensitivity and rationality are highly complementary and we can develop this theme to generate information about agroecological skills which have shaped a given landscape. Where the ‘rational’ has a predominant place in our teaching, one must always take sensitivity into account too, whether applied consciously or not.
More information
We propose different methods and tools which promote a sensitive or rational approach to the landscape.
Fichier : bf_fichierjoint_Reading_landscape.pdf
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Succes factor
It is preferable to choose a new landscape, one which is unknown to the participants. The surprise effect will stimulate the desire to understand and interpret without a feeling of ‘déjà vu’. The leader takes care to always ensure listening and respect, void of any value judgements.
Challenges
Depending on the group dynamic, the approach may be reduced to a simple walk, an opportunity to get out and about and exchange with colleagues. It is always important though to alternate between group moments and individual moments, between introspection and sharing.
Contact
Michel Vidal
Contact email
michel.vidal@supagro.fr
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9 rue Célestin Freinet
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
marie-laure.girault@supagro.fr
Doppleganger instruction
Doppleganger instruction
Objective of the tool/method
This is a special interview through which we can keep traces in the form of written notes and audio and/or video recordings. The instructor can also produce diagrams and/or produce any types of documents which may help understanding of the activity. He/she can also mime or demonstrate a technical gesture.
Description of the tool
This is a co-analysis procedure during which a professional (= the instructor) is confronted with a simple and open question concerning his/her activity. For example: “//imagine that you cannot go to work tomorrow and I have to replace you. Explain to me what I have to do so that nobody realises that you are away//...”. This process implies the adoption of positions from the parties present at the interview:
- **the instructor (the professional) **is invited to analyse his/her own activity, to take a step back in order to identify and communicate the different professional gestures required by describing them as precisely as possible;
- **the doppelganger (interviewer)** is also invited to analyse the activity and, having to play the role as precisely as possible for the next day, has to ask questions in order to understand the different professional gestures described.
During this interview, the idea is not only to draw up a list of tasks to be carried out, which can be seen in the job description and procedure guide. The interest in this interview technique is that in playing the role of the doppelganger the interviewer will question the real activity carried out by the professional. The product of the interview is therefore less based on “//how should the job be carried out ?//” than on “//how do you do this job ?//”.
More information
[[http://probo.free.fr/textes_amis/instruction_au_sosie_f_saujat.pdf http://probo.free.fr/textes_amis/instruction_au_sosie_f_saujat.pdf]]
[[http://www.unige.ch/fapse/publications-ssed/RaisonsEducatives/REenligne/THACED/Pages_de_255_THACED_INT_Baudouin.pdf http://www.unige.ch/fapse/publications-ssed/RaisonsEducatives/REenligne/THACED/Pages_de_255_THACED_INT_Baudouin.pdf]]
[[http://revuesshs.u-bourgogne.fr/societe_francaise/docannexe.php?id=1626 http://revuesshs.u-bourgogne.fr/societe_francaise/docannexe.php?id=1626]]
Succes factor
The environment of the interview is important. It must provide a guarantee of intimacy between the instructor and the doppelganger in order to preserve confidentiality around the exchanges. Similarly, optimal conditions of exchange are achieved by adopting a positive and construction position by the interviewer.
The interview must focus on the “how” of the activity rather than the “why”.
The instructor must take an informal stance when replying;
He/she has to project into the near future (tomorrow), a past situation that he/she has already experienced;
The aim is to evoke the real activity (what you do not do, what one cannot manage to do, what one would like to or could do, what barriers are present and what one refrains from doing) with regards to the activity in question.
Challenges
The main difficulty in the use of this tool lies in the care required by the interviewer to enable the instructor to provide detailed information on the activity in a real, contextualised situation while avoiding the trap of information that is too wide reaching such as “you must…”, “you simply have to…”.
It is important to remain as close as possible to the real operational situations, reminding the instructor of this from time to time, if necessary.
Contact
Loïc Braida
Contact email
loic.braida@supagro.fr
Address
9 rue Célestin Freinet
48400 FLORAC
Town
FLORAC
Author of the index card
Marie-Laure Girault
Author structure
Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
Author email
marie-laure.girault@supagro.fr
Self-confrontation interview
Self-confrontation interview
Domain of activity
- Analysis of practice
- Animation of group
- Interview
Objective of the tool/method
__**Objectives and processes**__
The self-confrontation interview aims at developing //‘the experience or pre-reflexive conscience or immediate comprehension of the actor upon each moment of his/her activity’// (Theureau, 2002).
It enables the actor to provide elements which are essential to the comprehension of the production in the activity as well as the reality of its practices.
Procedure : the actor is confronted with records related to his/her activity and invited to detail, demonstrate and comment on the most significant points of this activity, in the presence of another person.
There are two key categories of self-confrontation interview :
- **Simple self-confrontation interview** (Theureau, 2010). This enables collection of information on the activity of a person during an interview with a researcher while analysing audio or video records of his/her work.
- **Cross self-confrontation interview** (Clot, 2005). A clinical framework of the activity (Clot, 1999). Research into genres or styles. The aim here is //to develop the subjects’ (and the group’s) power to act on the organisation of the function in order to work towards a different organisation.// (Clot, 1999). Example : Two professionals observe the video recording of one of them at work. The researcher invites them to interact, seeking professional controversy at given moments during the recording.
Description of the tool
__**Conditions**__
The elements required for self-confrontation interviews are films, audio recordings and/or ethnographic notes. There are diverse material productions (interview in a given situation based on material records), e.g.: texts written by the actor during the interviews detailing the activity, sculpture...
Recording the workplace situation
Video recording
Audio recording
Production(s)
Ethnographical notes
__Recording a self-confrontation interview__
The self-confrontation interview may be recorded on a video or audio support, depending on the objective :
- it may be necessary to view gestures, behaviours or activities by the actor during the self- confrontation : video recording
- or the self-confrontation needs to take a step away from visual considerations: audio recording.
The self-confrontation interview need to be realised as soon as possible and up to a maximum of two weeks after filming/recording. If possible, at the filming/recording location. The ideal situation is to hold the self-confrontation interview immediately after filming/recording, on site.
__**The basic principles**__
It is important to ensure that the conditions enable the actor to //“show, mime, simulate, relate and comment//” (Durand, 2008)... and to maintain this environment during the interview so that the actor explains the elements in his/her activity that they consider as significant.
It is necessary to contracte with actor and to obtain from him an informed consent by and explanations about :
- The principle of the following interview, its confidentiality and procedure. Mutual knowledge and personal trust.
- Presentation of the objectives, i.e. accessing an invisible area of the activity in order to better understand it and better target any assistance.
- Agreement to review the context (video, elements/records from the activity...)
- Agreement to explain the pre-reflexive conscience and to analyse the activity.
The principle is to make actor enable to review the situation by presenting the beginning of the situation with asking any specific questions.
This review phase enables the actor to access his/her pre-reflexive conscience but is highly variable from one person to another.
Certain highly “self-confrontationable” persons only need a short period of time to approach the situation, others need more time...
The simplest principle is to invite the actor to describe the easiest elements, i.e. his/her actions (‘//What are you doing there ?’.//..) and his/her centres of interest (‘//What are you being attentive to right there ?//’, ‘//What are you concentrating on ?’//, ‘//What are you considering in this situation ?’//, ‘//What are you interested in here ?//’...).
Further to this, or simultaneously, you should try where possible, to document other components of his/her activity that are not evoked or are less spontaneously referred to, but which can be expressed.
The elements we aim to identify :
His/her concerns; what he/she is aiming to do in the present situation? What are the skills and representations : what knowledge is mobilised at each moment ? What does he/she think about in each situation ? What knowledge is validated or invalidated further to the action ?
The expectations : what are the expected results of the present situation? What results are expected from each action ?
Emotions : what does he/she feel ?
The exchange time for the ‘self-confronter’ must be limited and allow for a much larger share for the ‘self-confronted’. The latter must have priority over when he/she wishes to intervene with regards to the recorded sequences. Except when subject to constraints:
- of time
- of research issues (direct selection of extracts chosen by the researcher)
The questioning must not contain affirmations, expressions containing elements of the expected answers or requests for justification.
More information
__**Question types depending on the research objectives ?**__
Actions, communications, emotions : what are you doing there ? What are you saying, and to whom...? What do you feel ? What is your personal opinion there ?
Engagement, intentions, preoccupations : What is happening here in your own words ? What are you aiming to do ? What are you expecting when you do that ? What are your concerns here ? What is your intention when you do that ? And there, what is the objective of your intervention ?
Focalisation, expectation : What are you focusing on ? What do you take into account in this situation ? What are you interested in here ? What aspects are essential for you at this moment ? What were you expecting ? Were you expecting this ? Does this surprise you ?
Genre – style : What happens normally ? Do you always do it that way ?
Knowledge, interpretation : Why did you do that in that way ? Why do you say that ? How did you know that… ? What are you saying to yourself ? How do you see the situation ? What do you think when you see that ? What do you think when you do that ? What makes you say that… ? How do you know that… ?
Fichier : bf_fichierjoint_Self-confrontation_interview.pdf
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FLORAC
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Marie-Laure Girault
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Institut d'éducation à l'agro-environnement de Florac
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